Les droits humains ?

Nos pays, tout comme chacun d'entre nous, traversent des cycles, cycles où s'expriment le meilleur comme le pire, les Ténèbres et les Lumières.

Sous une apparence clinquante, il semble que les droits de l'homme soient établis, installés et respectés. Mais quand un groupement religieux comme l'Eglise de Scientologie, quand ses membres sont amenés devant la justice et doivent s'expliquer sur leur religion, leurs croyances, leur manière de penser et de vivre, quelque chose va sérieusement mal dans notre bon pays. Il y a pire : une idéologie de l'obscurantisme tellement ancrée que nul ne voit ce qui s'y passe vraiment.

A qui rétorquera que je vois le mal partout, une simple question : qui sait combien de droits fondamentaux sont inscrits dans la constitution ? Un autre : qui pourrait les énumérer ?

Alors je rêve d'un nouveau siècle des Lumières, d'un nouveau Voltaire, amoureux des institutions démocratiques et des libertés, qui sans avoir besoin de s'exiler, s'enflammera pour dénoncer l'injustice, l'intolérance, le fanatisme. Je rêve d'un nouveau Rousseau, persuadé que les hommes naissent libres et égaux, fervent défenseur de la libre expression et de la protection des droits naturels de l'homme. Un nouvel abbé Raynal qui passa sa vie à combattre le fanatisme et le despotisme.

Ces trois philosophes connurent un succès sans précédent dans toute l'Europe. En l'espace d'à peine 60 ans et au travers d'une réelle souveraineté intellectuelle, ils parvinrent à changer toute une opinion publique.

A quand notre nouveau siècle des Lumières ?

Certains ne verront pas le rapport.

Tout récemment, trente laboratoires fabricants de vaccins ont rencontré la directrice générale de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) ainsi que le Secrétaire Général de l'ONU afin de s'entendre sur les besoins exacts du vaccin de la grippe porcine. Il est question de commercialiser 900 millions de doses, oui vous avez bien lu, 900 millions de doses pour le 31 juillet.

Déjà le groupe Sanofi-Aventis a annoncé avoir reçu une commande de 190 millions de dollars pour la production de ce vaccin par le département américain de la Santé, cette commande étant la première d'une série...

En France, des pourparlers ont actuellement lieu pour déterminer si oui ou non il sera nécessaire de "vacciner tous les Français de plus de 3 mois" à partir de cet automne. 50 millions de doses de vaccins ont déjà été commandées par le gouvernement français au laboratoire britannique GlaxoSmithKline. Ce vaccin nécessite deux doses par patient. La France pourra donc vacciner dans les 6 mois qui viennent 25 millions de nos concitoyens.

La propagande a fait son travail : quelques cas d'une grippe dans le monde, quelques morts (rien à voir cependant avec le nombre de morts annuel causé par le "banal" virus de la grippe, pour lequel je le rappelle il existe des vaccins que des millions de français font chaque année), une panique, les médias s'en emparent et les labo pharma se mettent au travail, se frottant les mains de cette manne.

J'ai du mal à imaginer le montant de la note... Certainement des centaines de milliards d'euros. Dans les poches des laboratoires pharmaceutiques. Pour aucun résultat. On sait que cela n'empêchera ni les malades, ni les morts mais on y va allègrement. Vous voyez le rapport le procès de l'Eglise de Scientologie et les articles publiés sur ce blog ? Belle escroquerie ! Superbement organisée ! A quel coût ?

Je regarde un peu l'environnement des médias, de la presse, écrite, internet... et voilà ce que je vois : beaucoup de commentaires écrits par les internautes sur les articles concernant la Scientologie et le procès qui se déroule actuellement évoquent que la justice est corrompue et que "bien entendu les Scientologues gagneront leur procès" vu leur "fort pouvoir d'infiltration" (sic).

Pas un pour dire que s'ils gagnent, c'est qu'il n'y a RIEN... Ne serait-ce pourtant pas la première idée à avoir ? Quelqu'un gagne en justice et c'est parce que la justice est corrompue, parce que ce quelqu'un a des pouvoirs et des moyens que d'autres n'ont pas et autres billevesées...

Pas un pour écrire qu'il est possible d'avoir un jugement juste dans notre pays et que la Justice est là pour ça. Pas un pour être objectif.

Il faut quand même avoir une pensée sacrément tordue, non ? Voir le mal partout. Ignorer le positif pour valoriser le négatif et retirer un certain bénéfice de voir trainés dans la boue ceux qui sont tellement différents, qui ont ces drôles de pensées, ces vilains là-bas, vade retros satanas ! Débarrassons-nous de tout ce petit monde, qu'on soit bien tranquille chez soi, devant notre télé et que rien ne vienne entraver notre petite vie, notre petit boulot, notre petit métro, notre petit dodo !

Dans une veine similaire, l'Express titre en première page : "Sarkozy, main basse sur la justice". Inutile d'expliquer, on aura compris. Un hasard ?

La presse s'enflamme pour les témoignages de soi-disant ex-adeptes de la secte de Scientologie. C'est une nouvelle mode, une "fad" comme on dit en anglais. On a jamais entendu parler de ces gens-là et puis soudain, ils débarquent !! Les ex-adeptes !! Gardant bien sûr l'anonymat, changeant leur nom, de peur de ... oui de peur de quoi d'ailleurs ? Bref. Les voici les voilà, ils sont arrivés, les nouveaux Pokémons ! Et on a l'impression d'assister à un (mauvais -- mais n'est-ce pas un pléonasme ?) réality show, élaboré de toutes pièces et parfaitement mis en scène.

On en avait jamais entendu parler et les voilà ! En plein procès de l'Eglise de Scientologie. Et la presse d'en faire ses choux gras... très gras...

Voyons ce que dit un expert de ce type de phénomène. (Et quand je parle d'expert, je parle d'expert, à savoir quelqu'un d'objectif qui a étudié le sujet pendant des années et qui, lui, sait de quoi il parle) :

Feu Pr. Bryan Wilson (Université d’Oxford) le décrit le phénomène  :

Les informateurs qui sont de simples contacts et qui n’ont aucun motif personnel de parler doivent être privilégiés par rapport à ceux qui cherchent à utiliser l’enquêteur à leurs propres fins. Le mécontent et l’apostat sont des informateurs dont les témoignages doivent être utilisés avec circonspection. L’apostat a généralement besoin de se justifier. Il cherche à reconstruire son passé, à excuser ses récentes affiliations et à blâmer ceux qui étaient autrefois ses compagnons les plus proches. Il n’est pas rare que l’apostat apprenne à débiter un récit d’atrocités pour expliquer comment, par manipulation, par ruse, par coercition ou par duperie, il a été forcé à se joindre ou à rester dans une organisation qu’il désavoue et condamne maintenant. Les apostats, mis en valeur par la presse, ont parfois cherché à tirer profit des récits de leurs expériences en vendant leurs histoires aux journaux ou en les publiant sous forme de livres (parfois écrits par un « nègre »).

[Bryan Wilson, The Social Dimensions of Sectarianism (Les dimensions sociales du phénomène sectaire), Oxford : Clarendon Press, 1990, p. 19.]

Ces mots ont été écrits il y a presque 20 ans et ils sont d'une étonnante actualité vous ne trouvez pas ? En tous les cas, on ne peut être plus clair...

Il semble que l'argent soit au centre des préoccupations de ceux qui jugent aujourd'hui l'Eglise de Scientologie. C'est, de façon générale,  effectivement ce dont on parle quand on essaie de déterminer si oui ou non les gens sont des escrocs. Bon.

Pour l'avoir pratiquée pendant des années et pour connaître littéralement des centaines de Scientologues dans le monde entier, je sais qu'il est bien entendu possible de faire de la Scientologie sans rien débourser. De très nombreux ministres volontaires de l'Eglise aident chaque jour des millions de gens grâce à la Scientologie sans que ceux-ci n'aient à payer quoi que ce soit. Je pense particulièrement à mes amis en Inde qui enseignent gratuitement à des milliers d'enfants chaque année comment étudier et comment réussir dans ses études...

La dernière fois que vous avez regardé, combien coûtait une série de cours de rattrapage ? Une psychanalyse (que ne donne aucun résultat... si on veut parler d'escrocs... mais bon mieux vaut ne pas me lancer sur ce sujet...), une formation professionnelle ?

Des dizaines d'articles ont été publiés dans la presse sur le procès de l'Eglise de Scientologie. Plusieurs questions me viennent à l'esprit ? Pourquoi ces articles disent-ils tous la même chose ? Pourquoi un tel déballage négatif ? Est-ce vraiment ce que veulent lire les Français ? Quel est le danger réel représenté par une presse ne recherchant que la polémique, la controverse ?

Je vous propose à tous de m'aider à répondre à cette question et d'enrichir le débat !

Fut une époque bénie ou la presse était soucieuse de vérité. Pour illustrer cela, parlons d'un fait qui se produisit dans l'Amérique de 1953. Cette Amérique tremblait devant une menace communiste exemplifiée par une bombe A, omniprésente. Pour remettre les choses dans leurs perspectives, la bombe A était à l'époque la première arme de destruction massive et le monde avait assisté horrifié aux images des bombes américaines s'écrasant sur le Japon et leurs cortèges d'horreurs et de désolation. Ce fut cette Amérique qui suivit dans son délire paranoïaque un sénateur du nom de Joseph McCarthy. Dans les faits il fut à l'origine d'une liste de “communistes notoires” ayant infiltré les plus hautes instances de l'état. Son utilisation des médias lui permit de faire des émules et d'accuser publiquement de plus en plus d'individus. Je ne rentrerai pas plus dans les détails, l'histoire étant largement connue et accessible. J'essaie simplement de montrer que si les médias ont instrumentalisé McCarthy et sa “chasse aux sorcières”, c'est également elles qui ont permis de le confondre et d'accélérer sa chute. Deux journalistes de télévision, à l'intégrité intacte et plus soucieux de vérité que de leur propre sécurité, Ted Murrow et Fred Friendly dévoilèrent les intentions réelles de J. McCarthy et l'exposèrent aux yeux du pays en entier. Cette histoire est superbement relatée dans le film GOOD NIGHT AND GOOD LUCK de et avec George Clooney. Mon propos est le suivant : un seul individu a pu pendant des années, grâce à des attaques personnelles et diffamatoires, créer un climat de peur et d'intolérance vis-à-vis de simples citoyens qui pour la plupart n'avaient strictement rien à se reprocher. Pendant des années également la presse le suivit dans ces attaques, continuant à entretenir un climat malsain et de suspicion. Il fallu le courage de deux hommes, hommes de médias également, pour pointer dans cette direction et montrer qu'il y avait là quelque chose qui n'allait sérieusement pas. L. Ron Hubbard fondateur de la Dianétique et de la Scientologie, ainsi que des scientologues font aujourd'hui l'objet de telles attaques (pratique illégale de la médecine, escroquerie en bande organisée). Qui aura le courage d'aller à l'encontre de la pensée ambiante ?

Un groupement religieux fait aujourd'hui l'objet d'un procès pour escroquerie en bande organisée. Bien entendu, on veut nous faire croire que ce n'est pas ce groupement qui est aujourd'hui jugé mais certains de ses membres. On veut nous faire croire que ce n'est pas les libertés d'expression, de penser et de conviction que l'on juge dans notre pays, que les droits de l'homme tels qu'énoncés dans la constitution sont absolument protégés et qu'effectivement, nous pouvons penser ce que nous voulons, dire ce que nous voulons et pratiquer la foi que nous voulons. Un regard un peu plus attentif nous montre une image bien différente. Contrairement à des pays comme les Etats-Unis (qui oui ont de nombreux défauts certes, mais ce n'est pas le propos), il est particulièrement difficile de vivre ses convictions religieuses en France, quand celles-ci ne font pas partie des trois grandes religions reconnues comme telles. Chaque jour des thérapeutes, des groupes spirituels ou des personnes subissent des tentatives d'intimidation de la part d'individus ou de groupes luttant contre les minorités spirituelles. On considère leur activités, leurs comportements, leur idées mêmes, comme douteuses et suspectes. Pour ceux, plus informés et dont la culture exige de savoir de quoi on parle avant d'en parler, (sociologues, philosophes, chercheurs etc), les membres des minorités religieuses sont pacifiques et inoffensifs. Ce qui diffère chez eux c'est leur façon de penser et de vivre. Un bien grand crime. La plupart de nos concitoyens considèrent la presse française, comme une presse libre, pluraliste, vérifiant ses sources et présentant au public des informations, à savoir les données nécessaires à une connaissance ou à la formation d'un jugement. Dans les faits, quand nous lisons ou écoutons les nouvelles, nous cherchons à nous mettre au courant de quelque chose. Et, c'est vers la presse écrite, parlée que nous nous tournons quand nous souhaitons nous mettre au courant des affaires du monde. Quand on se penche sur le sujet des nouveaux mouvements religieux en France, que l'on nomme “secte” dans ce pays, la secte Scientologie, la secte de Rael, la secte des Témoins de Jéhovah et bien d'autres encore, les médias n'acceptent qu'une seule et unique source pour informer le public sur ce point :les détracteurs de tels mouvements, les soi-disant associations anti-sectes, la littérature nauséabonde des bien-pensants et des politiquement corrects soucieux de polémique et indifférents à la vérité. Il existe pourtant une autre littérature, abondante, celle de ceux qui réfléchissent et cherchent à comprendre sans jugement porter, ceux qui posent des questions et écoutent les réponses, je veux parler des sociologues, philosophes et chercheurs universitaires qui se sont penchés sur le sujet et ont publié les résultats de leur recherche. De cette littérature, on entend peu ou pas parler. Pourquoi ? Ne ferait-elle pas partie d'une recherche exhaustive et digne de ce nom de la part des journalistes qui souhaitent avoir toutes les données ? Alors que s'ouvre le procès de l'Eglise de Scientologie, je pose la question.

Dans les faits Georges Fenech a été condamné en 2000 pour injures raciales et antisémites en public suite à un article antisémite publié dans la revue Enjeu Justice dont il était le directeur de la publication . Cet article écrit par l'ancien président de l'Assocation Professionnelle des Magistrats, Alain Terrail s'en prenait au substitut toulonnais Albert Lévy avec le commentaire suivant : “tant va Lévy au four qu'à la fin il se brûle”. Il y a cependant d'autres actions entreprises par le responsable de la MIVILUDE qui restent inconnues du grand public mais qui n'en sont pas pour le moins inquiétantes : M. Fenech est l'un des pères de la Loi sur la rétention de sûreté adoptée il y a peu. Un de ses arguments pour défendre cette loi en est l'existence de systèmes similaires dans la législation d'autres pays démocratiques. M. Fenech a lui-même mis en valeur le “dispositif allemand”. Il écrit même “la mesure de détention sûreté (Sicherungsverwahrung) a été introduite dans le code pénal allemand en 1933 sous la République de Weimar. Cette loi a effectivement été adoptée le 24 novembre 1933 et promulguée à Berlin dans le Journal Officiel allemand du 27 novembre 1933. Le but de cette loi était de donner un outil pour lutter contre “les récidivistes dangereux” afin de permettre “la sécurisation de la société”. Le chancelier allemand à cette époque était Adolf Hitler qui a paraphé la loi. Elle bien entendu été modfiée depuis, cependant son concept reste le même et c'est là-dessus que se fonde M. Fenech dans son rapport. Quelques points révélateurs de la démarche de M. Fenech à la tête de la Miviludes. 1. les seules associations qu'il a rencontrées dans ses recherches sont les associations anti-sectes telles que l'ADFI et le CCMM. Ces associations pour qui sait lire entre les lignes et regarder au-delà de ce qu'elles veulent bien nous montrer sont des organisations issues de mouvances fascistes et autoritatives dans le domaine de la pensée : à lire les publications de l'ADFI (le magazine BULLES pour ne pas le nommer), cette dernière cite souvent les travaux du psychiatre John Clark, psychiatre américain sanctionné par le contrôle de l'Ordre des Médecins du Massachussets pour avoir interné de force une personne en raison de ses convictions religieuses. L'ADFI mentionne également dans ses publications le psychiatre Louis West, connu pour préconiser la stérilisation des Noirs et des Hispano-américains afin de lutter contre la criminalité. Le CCMM a pour fondateur Roger Ikor, profondément anti-religion, tel que le prouvent ses paroles : “si nous nous écoutions, nous mettrions un terme à toutes ces billevesées, celles de sectes mais aussi celles des grandes religions (c'est moi qui souligne). On peut difficilement demander à la loi de trancher d'un coup toutes les têtes de l'hydre; ce serait pourtant la seule manière d'empêcher qu'une seule repousse.” “Il faut cogner, détruire ces sectes qui pullulent sur notre pourriture. Quand suffisamment de gens iront mettre les locaux des sectes à sac, ils [les pouvoirs publics] se remueront sans doute. C'est à ces organisations que M. Fenech s'est adressé et uniquement à elles. Il n'a fait appel à aucun chercheur, aucun universitaire, sociologue, spécialistes de tels mouvements ou de religions dans leur ensemble. Sa vision ne peut être que tronquée et est extrêmement inquiétante pour la liberté de penser dans notre pays. Le mouvement des Loubavitch fait partie des mouvements que la Miviludes considère comme dangereux. Ceci était passé inaperçu avant que M. Didier Leschi, chef du Bureau central des cultes au Ministère de l'Intérieur déclare en 2006 à la commission parlementaire présidée par M. Fenech : “l'éducation non-conformiste constitue-t-elle une dérive sectaire? Je voudrais illustrer cette question à travers deux mouvements qui préoccupent la Miviludes : les Frères de Plymouth, qui ont fait l'objet d'une mention dans le dernier rapport de la Miviludes et les loubavitch qui font l'objet depuis quelques mois d'une attention particulière de la mission [...] Je crains fort que la stigmatisation de mouvements comme les Loubavitch ou les Frères de Plymouth risque de faciliter le passage à l'acte de personnes qui auront beau jeu de se couvrir d'une bonne conscience antisectes, pour justifier leurs actes malveillants ou antisémites. A ce titre, nous voyons augmenter les agressions contre les Témoins de Jéhovah. Autrement dit, je crains fort que cette stigmatisation, ce type de dénonciation, ne constituent à terme des troubles à l'ordre public, ou pour le moins des manifestations d'intolérance à l'égar de l'une des libertés les plus fondamentales de tout homme et de tout citoyen : la liberté de conscience. Pour ce qui est des enfants, voici une déclaration du Premier Ministre le 6 septembre 2005 suite à une question posée par Philippe Vuilque, président du Groupe d'étude sur les sectes : "Les cas de maltraitance physique ou psychologique de mineurs en relation avec l'appartenance d'un ou des parents à un mouvement dit à caractére sectaire sont exceptionnels." De juin à décembre 2006 une commission d'enquête parlementaire sur les enfants a interrogé de nombreux représentants ministériels sur la situation au sein des minorités spirituelles en France. Voici quelques déclarations de ces représentants : M. Jean-Yves Dupuis, Inspecteur Général, entendu le 10 octobre 2006 : "En prévision de notre audition par votre commission d'enquête, nous avons procédé très rapidement à une enquête auprès de tous les inspecteurs d'académie. Durant l'année scolaire écoulée les inspecteurs d'académie ou les recteurs ont procédé à 19 000 signalements au procureur de la République, concernant des enfants qu'on estimait être en danger, pour diverses raisons. Lorsque nous avons demandé aux inspecteurs d'académie quels étaient, parmi ces enfants en danger, ceux qui l'étaient à cause de mouvements sectaire, ils nous ont répondu qu'il y en avait huit." Monsieur Joël Bouchité, Directeur des renseignements généraux du Ministère de l'Intérieur et de l'Aménagement du Territoire a déclaré à la commission le 4 octobre 2006 : "En tout état de cause 60 000 enfants sur tout le territoire national, cela me paraît beaucoup [Georges Fenech et Jean-Pierre Brard, président et membre de la Commission avaient laissé circuler la rumeur que 60 000 enfants étaient concerné par le phénomène]. Lors de nos relations sur le terrain, dans les préfectures, avec l'Education Nationale, les DDASS, les centres aérés et tous les organismes qui traitent de la jeunesse, nous n'avons jamais eu affaire à 60 000 signalements, ni même à 30 000, mais tout au plus à quelques dizaines." Et enfin un extrait de l'audition de Mme Carole Arrighi de Casanova, sous-directrice de la Direction des Affaires civiles et du Sceau (DACS) au Ministère de la Justice, recueillie le 12 octobre 2006 : "Je dois d'emblée indiquer que nous ne sommes quasiment jamais confrontés à des situations liées aux sectes."